vendredi 31 août 2018

Du repos Post-opératoire au début de mon Parcours en PMA

  
Photo Post -Op: je ne pouvais même pas fermer mon jean (lol!)



Comme je l'ai déjà dit, suite à l'intervention, j'ai eu un arrêt de 15 jours,  un rendez-vous au dixième jour post-opératoire. Avec la plaie qui saignait encore beaucoup, m'ont été donnés 15 jours d'arrêt supplémentaires.

Malgré les saignements abondants , le médecin m'a conseillé de laisser la plaie à l'air. Je n'ai pas pu suivre ses indications car tous mes vêtements se retrouvaient tachés. 
J'ai profité de cet arrêt pour me reposer, et le peu de sorties que j'ai pu faire ont tourné au cauchemar; entre les douleurs, les saignements et la crainte de recevoir  un coup au ventre, j'étais trop anxieuse. 
Je ne pouvais pas mettre de pantalons car impossible de les fermer, je ne pouvais pas non plus porter de collants ni même de culottes, car tout ce qui pouvait effleurer mon ventre était insupportable (j'ai d'ailleurs dû acheter des culottes faisant deux fois ma taille et qui m'arrivaient au dessus du nombril : super glam, super sexy...). 
Pour couronner le tout, on était en période de fêtes de fin d'année; vous devinez que je n'ai pas vraiment profité puisque je souffrais énormément.

Lors de la visite post opératoire, le médecin m'a remis le compte rendu de l’opération en affirmant que l’opération s’était bien déroulée et que mes trompes allaient parfaitement bien .
Il m'a conseillé de prendre rendez-vous au centre de PMA ( Procréation Médicalement Assistée)où sera déterminé le traitement qui sera le mieux adapté à ma situation. Le rendez-vous avait déjà été fixé, grâce à une infirmière qui m'avait conseillé de contacter le centre de PMA du même établissement et qui m'avait communiqué le nom du médecin à consulter.

Entre temps à cause de son retard & son arrêt maladie antidater l'assurance maladie m'avait envoyé un courrier pour me signaler qu'une pénalité serait effective sur le paiement de mes indemnités journalières pour avoir déposé mon arrêt maladie en retard . Je ne pouvais pas laisser ça passer sans me défendre . Je lui ai demandé une lettre manuscrite afin de contester auprès de L'assurance Maladie cette pénalité , ce qu'il a accepter de faire sans aucune hésitation (encore heureux c'est tout de même de sa faute ).

Vient l'heure de la reprise du travail ! 
Je travaillais encore de nuit, je ne me sentais pas vraiment prête à reprendre car que je saignais encore un peu. Mais il fallait bien reprendre un jour, Dieu a entendu mes prières et tout s'est bien passé. On m'avait envoyé un collègue remplaçant qui à été un amour, qui a beaucoup allégé la charge de travail et a rendu cette reprise agréable.






Quand la nuit tu veilles sur la vie d'autrui, alors que toi même tu souffres





Février 2018 ,premier rendez-vous au centre de PMA avec une gynécologue, agréable et souriante. 



Elle nous demande tous les examens déjà effectués, le dossier était complet la quasi totalité des examens qui sont généralement demandés dans le cadre d'un bilan d'infertilité était déjà faite. Notre parcours étant déjà pas mal long, elle demande à ce que mon conjoint effectue un second spermogramme car tous les examens du dossier doivent dater de moins de 6 mois. Elle nous a aussi demandé des examens sanguins: hiv, prolactine... 
Elle nous a questionné sur pas mal de points essentiels de nos vies, ma première grossesse, les antécédents médicaux, familiaux et j'en passe. 
Elle nous remet aussi les différents documents administratifs pour la demande d'accord de l'assurance maladie et enfin commencer les traitements. Il y avait aussi une réunion d'information obligatoire avec une gynécologue et la biologiste au sujet de la PMA et tout ce qui tourne autour (je vous parlerai de cette réunion dans un prochain article). 
D'après tous les éléments de notre dossier, elle conclue que dans notre cas il s'agit d'une infertilité inexpliquée*, car même avec une trompe partiellement bouchée, médicalement, il n'y a rien qui puisse empêcher une grossesse .

Elle nous explique alors qu'il sera préférable de commencer les protocoles médicaux en vue d'inséminations artificielles*, au nombre maximum de 3 tentatives. Si aucune tentative ne se solde par une grossesse, nous passerons au protocole en vue de 3 OU 4 tentatives de FIV (Fécondation In Vitro)*.

  Elle nous a donné rendez-vous un mois plus tard, (le temps pour nous d'effectuer tous les examens demandés: 3 semaines d'attente rien que pour les résultats de spermogramme) pour nous expliquer et nous remettre les documents liés à la première tentative d'insémination artificielle .

Vous voulez connaitre la suite ? 
Alors comme d'habitude rendez vous au prochain article ...😜😜😜
Je ne vais quand même pas tout raconter en un seule article !









Quelques Définitions :





  • L’infertilité inexpliquée :est une infertilité primaire ou secondaire dont les bilans médicaux masculin et féminin sont normaux. Aucune cause n’a été clairement identifiée dans les différents tests de fertilité, rien ne permet, à priori, de comprendre le blocage de la grossesse.






  • L'insémination artificielle à pour but d'augmenter les chances de rencontre du spermatozoïde et de l'ovule. Pour cela, on dépose - grâce à un tube souple (cathéter) - des spermatozoïdes à l'intérieur des voies génitales féminines. L'insémination doit se faire obligatoirement en période ovulatoire. Il existe deux types d'insémination : 

L'insémination intra-cervicale : lorsque le cathéter est introduit au niveau du col de l'utérus. L'insémination intra-utérine : lorsque le cathéter est introduit directement dans la cavité utérine.

  • La fécondation in vitro ou FIV : est une technique de procréation assistée qui consiste à pratiquer une fécondation, c’est-à-dire une rencontre des spermatozoïdes et de l’ovule en laboratoire, in vitro, donc en dehors du corps de la femme.La fécondation in vitro est une technique à laquelle ont recours les couples désirant avoir un enfant qui font face à un problème d'infertilité.Les spermatozoïdes de l'homme sont mis en présence de l’ovule de la femme à l’extérieur de son corps, en laboratoire, puis l’embryon est réimplanté dans l’utérus de la future mère.


mardi 14 août 2018

L'opération de l'horreur ...



(Retour dans ma chambre après l'intervention )

Après un rendez-vous chez l'anesthésiste quelques jours avant opération pour préparer cette dernière, me voilà fin prête à passer sur le billard. Je connaîtrai enfin le sort qui sera réservé à mes trompes. Le but de l’intervention était bien le débouchage de l'une d’elles, mais Ce n’est qu’au court de l'examen que je saurai vraiment s'il n'y a aucune autre anomalie . 

Nous étions le 19 Décembre 2017, en arrêt-maladie depuis la veille, il etait 13h30 quand je me rendais accompagnée de mon partenaire à la clinique. Un silence pesant s’était installé durant le trajet, et j’avais des questions plein la tête: 
"Et si finalement ma trompe est abîmée et qu'on doit me l'enlever? Et si d'autres problèmes  sont observés durant l'intervention ?"
Toute une liste de « et si ...? » qui n'en finissaient pas.
J’étais particulièrement calme , pas sereine, mais très calme.
Après les démarches d'admission, on me dirige vers le service concerné. 
À 14h, une infirmière m'installe dans ma chambre, me donne de la bétadine et me demande de faire la douche pré-opératoire. 
Mon compagnon m'a beaucoup encouragée et me demandé d’être forte . 

À 14h45,  le brancardier est arrivé: direction le bloc. Il faisait froid dans les couloirs, dans l'ascenseur. J’étais couverte mais j'avais quand même froid . L’intervention était normalement prévue à 15h mais il y a eu une longue attente dans le couloir, car le chirurgien n’avait pas terminé l’ intervention précédente.
À 15h30, on m'installait (enfin!). Je n’ai pas été plus impressionnée que ça à  la vue de tous les appareils médicaux  autour de moi, car après tout, je n’en étais pas à mon 1er passage en bloc opératoire. 
L'infirmière est arrivée, m’a posé une perfusion, puis vint l'anesthésiste que j'ai à peine eu le temps d'entendre me dire :
"Bonne nuit Madame! »  (LOL!). Puis plus rien...
...Jusqu’à mon réveil. Encore sous l'effet de l'anesthésie , j’ouvrais à peine les yeux que j'entendais le chirurgien à la voix imposante me crier à l’oreille : « Madame, l'intervention s'est bien déroulée, j'ai réussi à déboucher votre trompe et aucune autre anomalie n'a été observée ».
Je vous avoue que je n'ai pas pu réagir à l'annonce ce cette bonne nouvelle , car j’étais encore endormie .
Je ne pourrai pas vous dire à quelle heure le brancardier m’a raccompagné dans ma chambre, mais l'intervention n'aura duré qu'une trentaine de minutes.  Je somnolais encore quand je suis arrivée dans ma chambre, mais je sais que ma fille et mon compagnon m’y attendaient.J'étais dans l'incapacité de parler et je pouvais à peine ouvrir les yeux. Alors ils m'ont fait un bisou et sont partis.

Je me réveillais enfin après un long sommeil et avec l’envie pressante d'aller uriner. J’etais gênée. Je sentais que mon lit était trempé. Quand je soulève le drap, VISION D'HORREUR !
JE BAIGNAIS DANS DES DRAPS ENSANGLANTÉS. J’etais mouillée du milieu de mon dos à la moitié des cuisses . 
Je ne sais pas si c’était l'effet de l'anesthésie qui était encore présent mais je n’ai pas paniqué,  j'étais calme. 
J’ai sonné pour appeler l'infirmière,et quand elle est arrivée, « panique à bord »,
" Madame allongez vous , j'appelle le médecin de garde "
J’ÉTAIS EN TRAIN DE FAIRE UNE HÉMORRAGIE. Je me vidais de mon sang. Je n’imagine  pas si je ne m’étais pas réveillée dans la nuit... Je me demande encore si l'infirmière aurait remarqué que je perdais tout ce sang.
Aucun médecin ne s'etait déplacé. Sous l'ordre du médecin de garde, avec pleins de grosses compresses , elle m'a fait un point de compression  qu'elle a recouvert de sparadrap, a changé mes draps et a pris ma température et ma tension .



 
(Point de compression) 
Mon ventre est semblable à celui d'une femme enceinte mais c'est juste le contre coup de l'intervention 


Quelques heures après, le pansement était déjà inondé de sang , 1h encore et le lit serait de nouveau rempli de sang . Elle rappelle le médecin puis revient faire un plus gros point de compression. Le message à été transmis à mon Chirurgien qui est venue me rendre visite le lendemain matin , il enlève le point de compression et constate qu'il manquait un point de suture  soit il avait sauté soit il avait oublié de le faire... JE DIRAIS QU'il AVAIT Oublié.

Alors il a fait son point , m'a expliqué que tous c’était bien déroulé et m'a dit qu'il passerait le jeudi me donner mes documents pour la sortie . Entre temps j'ai reçu la visite de ma copine Laura, de ma fille et de mon Chéri le mercredi après midi . Pour ceux qui ne pouvaient pas se déplacer j'ai reçu beaucoup de messages, d'autres ont préféré  appeler mon compagnon pour avoir des nouvelles .

Jeudi 21 Décembre 2017...
Ouf j'allais enfin rentrer chez moi , mais comme je le répète souvent une galère en cache toujours une autre . Le médecin de garde est passé et m'a dit que je pouvais regagner mon domicile  , de voir avec les infirmières pour les papiers de sorties  .
"Mais ou est passé mon Médecin ? "
"IL EST MALADE , et ne pourra pas être présent aujourd'hui "
A  vrai dire j'en avais rien a faire, je voulais juste rentrer chez moi.
Il était 11h quand l'infirmière est venue me dire qu'à part une ordonnance aucun autre document n'a été laissé  par le médecin. Comment faire pour l’arrêt maladie? Les ordonnances? Les soins à domicile?
J'étais vraiment contrariée. Le médecin de garde ne voulait me délivrer aucun document car je n’étais pas sa patiente. 
En bref, j'ai quitté l’hôpital, avec une simple ordonnance de doliprane ,si mes souvenirs sont bons, un bulletin de situation et pouvant à peine marcher et dans l’impossibilité de porter un pantalon, un collant et tout autre vêtement trop cintré .
J'ai du me rendre à l’hôpital le samedi 23 décembre pour récupérer tous le reste des documents post-opératoires, et tenez vous bien: SANS AUCUN SOIN à domicile alors que je saignais encore beaucoup quelques jours après l’opération.
 On m’a juste prescrit une ordonnance pour l'ablation des points de sutures, donné mon arrêt maladie d’une durée de deux semaines et un rendez vous au dixième jours suivant l’opération... Finalement,  je suis restée un mois à mon domicile !


Vous voulez connaitre la suite ? Rendez-vous au prochain article ....👄👄👄






lundi 6 août 2018

Ouf cette épreuve arrive bientôt à sa fin ...du moins c'est ce que je CROYAIS !!!

Comme je vous l’ai expliqué dans mon précédent article, le médecin m'a demandé d’effectuer  une échographie au 3ème jour de menstruations ainsi qu'une prise de sang , que je me suis empressée de faire.
Le résultat de l’échographie tombe en 1er:  RÉSERVE OVARIENNE BONNE, « très bonne » même d’après  l’échographe.  Je suis partagée entre soulagement et stress, puisqu'une opération sera bientôt programmée et qu’il manque les résultats de la prise de sang ayant pour but de vérifier les taux d'hormones et de  prolactine*.
Après l’échographie, j’étais rassurée par l’échographe et le compte rendu d’échographie qui étaient clairs; mais à l’arrivée des résultats de la prise de sang, le lendemain je n'y comprenais absolument rien ... 
"Allez! C'est parti pour les recherches interminables sur le Net. "
J’étais assise devant mon ordinateur, ma feuille de résultats en main, à chercher terme apres terme , quels sont les taux normaux (pourtant on arrive quand même à comprendre tout ça sur des résultats d'examens...), aucune conclusion ne figurait en fin de page , mais en observant mieux,  je constate que le mot Prolactine et le taux détecté dans ma prise de sang sont écrit en gras et que mon taux est un peu  élevé par rapport au taux normal . Je me mets donc à faire des recherches sur ce que bien engendrer un taux de prolactine élevé, je lis témoignage après témoignages de femmes infertiles et j'en passe. Les témoignages étaient vraiment différents, mais majoritairement, les femmes parlaient d'un traitement prescrit, qui dépendait vraiment du taux de prolactine. Des examens plus approfondies pouvaient être demandés. 
Je me suis dit « EH MERDE! UNE OPÉRATION POUR  BIENTÔT, ET VOILÀ QU'UN NOUVEAU PROBLÈME VIENT S’AJOUTER!!! »
Tout ça commençait vraiment à m'agacer. Mais je me suis dit que j'allais quand même attendre de revoir le médecin pour en avoir le cœur net, parce-qu’autant que les forums peuvent vous en apprendre beaucoup, autant Ils peuvent clairement vous faire imaginer le pire et finalement vous stresser parfois pour riiiiiieeeen.
BREEEEF !!!
Mi Novembre 2017 je revois le médecin avec l'ensemble des résultats des examens demandés. Il lit les compte rendu et me dit, « la réserve ovarienne RAS , les hormones RAS , mais par contre le taux de prolactine est un peu élevés » . 
Comme j'avais déjà fais toutes mes recherches , je m'empresse de lui demander si je vais devoir suivre un traitement, et bil me répond que « NON ce n'est pas nécessaire, car le taux est légèrement plus élevé que la norme, que ce n'est pas alarmant, et que ça peut être dû au stress  ou au fait que je ne sois pas restée assez longtemps au repos avant la prise de sang, mais rien de méchant ». 
Et me voilà de nouveau rassurée ainsi que mon Compagnon...
Le médecin nous dit qu’étant donné les bons résultats d’examens, le staff se réunira pour étudier les dossiers des patientes avant intervention, il m’appellera pour me proposer une date sainsi qu’un courrier... 
Les examens qui seront pratiqués lors de l'opération s'appellent CŒLIOSCOPIE* &  HYSTEROSCOPIE* DIAGNOSTIQUE. Ces actes peuvent devenir opératoires: tout dépend de ce qui sera découvert pendant l'intervention.
Quelques jours après il me propose le 19 décembre 2017... je me suis dis « Ohlalaaaa quelques jours avant le début des fêtes de fin d'année... Et si j’étais hospitalisée pour Noel? Et même le jour de l'an? Puisque je sais que je n’ai pas de chance lors des opérations chirurgicales (quand je suis censée faire 2 ou 3 jours, je reste beaucoup plus longtemps lool) . C est pleine d’appréhension mais sans hésiter que j'ai accepté cette date, car j’imaginais déjà  la fin de cette dure épreuve et je me voyais déjà 3 mois après  l'opération  annoncer à ma petite famille une grossesse... « MERCI LES FORUMS sur lesquels j'avais lu que beaucoup  de femmes sont tombées enceintes à la suite de cette intervention » .
Ce n’était bien et bel qu’un RÊVE...
Puisqu'une galère en cache toujours une autre , autant vous dire que vous n’êtes pas au bout de vos surprises...
LA SUITE AU PROCHAIN EPISODE...😛😘
  
Quelques explications :

CŒLIOSCOPIE* :La cœlioscopie est une technique opératoire qui permet de réaliser des interventions chirurgicales à ventre fermé, c'est à dire sans ouvrir le ventre en grand. Un optique est introduit par le nombril. De l’air est insufflé dans la cavité abdominale pour créer un espace (pneumopéritoine) permettant une vision panoramique. Les instruments sont introduits dans le ventre par des petits orifices de 5 mm.

La plupart des interventions gynécologiques peuvent être réalisées par coelioscopie. On distingue la coelioscopie opératoire (on effectue une chirurgie comme si le ventre était ouvert) et la coelioscopie diagnostique (qui permet de regarder l'intérieur du ventre).
La coelisocopie opératoire permet beaucoup de types d'interventions:
- enlever un kyste de l’ovaire (kystectomie), les annexes (trompe et ovaire: annexectomie)
- réaliser une ligature de trompes (stérilisation tubaire)
- libérer des adhérences dans le ventre (adhésiolyse)
- traiter une grossesse en dehors de l'utérus (grossesse extra-utérine)
- enlever un fibrome de l'utérus (myomectomie)
- préparer ou effectuer une ablation de l'utérus (hystérectomie coelioscopique ou coelio-préparée)
- traiter l'endométriose
- traiter certains cancers ou effectuer une partie du traitement de certains cancers gynécologiques.


La coelioscopie diagnostique permet d'effectuer la recherche de causes de problèmes lorsque les examens ne permettent pas d'être certains ou lorsqu'ils évoquent un diagnostic.
- elle est utile dans les douleurs du ventre non expliquées (adhérences, infection utéro-annexectielle, endométriose,...)
- pour vérifier l'ensemble des organes de la reproduction, quand il existe un problème de fertilité (cœlioscopie avec épreuve au bleu).


HYSTÉROSCOPIE*: L’hystéroscopie est une intervention endoscopique, c’est à dire effectuée grâce à une caméra (hystéroscope), introduite par les voies naturelles (par le vagin), dans l’utérus.

Elle permet de regarder la normalité de la cavité utérine, c’est l’hystéroscopie diagnostique. Elle peut être complétée par un curetage, c’est à dire un prélèvement de surface du tissu de la cavité, l’endomètre, Ce curetage est effectué grâce à une curette (une petite « cuillère »).
Cette Hystéroscopie peut guider des traitements associés comme la thermodestruction de l'endomètre par radiofréquence (Systéme NOVASURE). Cette méthode est indiquée dans le traitement des saignements abondants sans cause identifiée. L’énergie utilisée est la radiofréquence, c'est la même énergie que votre micro-onde!.

L’hystéroscope peut être équipé de petits instruments qui permettent aussi de travailler dans la cavité, sous contrôle de la vue, c’est l’hystéroscopie opératoire,
Elle permet d’enlever certaines anomalies comme des adhérences (synéchies), des polypes, des petits fibromes ou de « raboter » l’endomètre (endométrectomie).